Notre pays a droit à une meilleure gestion de ses ressources. Que les élu(e)s du peuple, censés l'aider à reconstruire un meilleur avenir, se transforment en de véritables prédateurs, ceci ne devrait laisser personne indifférent. Une réflexion profonde s'impose afin de relever les failles du système et de reconstruire une société plus saine.
De nos jours, parler de politique devient un exercice extrêmement délicat. La violence des réactions dépasse souvent le débat intellectuel, sensé être l’outil principal de nos institutions politiques modernes pour l’acquisition du soutien des citoyens. Les déceptions trop nombreuses, pour ne pas en faire une généralité, que nos élus, par leurs comportements douteux et irresponsables, ont gravées dans les esprits des citoyens, ont été les vrais moteurs de la méfiance accrue à l’égard de la politique.
Durant des décennies, une relation de cause à effet, bien solide, s’est nouée entre politique et corruption, de même qu’entre politique et scandales financiers. De l’affaire Agusta durant les années nonante à Publifin en 2017 en passant par le LuxLeaks, le PanamGate, le KazakGate et la liste est encore trop longue pour la citer ici, les affaires font désormais partie intégrante du pouvoir. Le citoyen, qui vit au jour le jour, dans un stress quasi permanent de perdre son emploi s’il en a un et qui subit des cures successives ne se voit plus vivre dans le même monde que ses mandataires qui cumulent plusieurs postes et qui bénéficient de rémunérations incroyablement élevées.